Choisey
Choisey, dans le bassin du Doubs, rive droite, comm. du cant. et du
bur. de poste de Dole, percep. de Foucberans.
Egl. parois., voc. saint Antoine.
554 hab. ; à la pers., 454.
Surf, terr., 762 hect. 73 ar.
Rev. imp., 34,272 fr. 46 c.
Cont. fonc. en princ, 3,184 fr.
141 mais., 166 mén.
Anc. tit., 1137.
Alt., 226 m.
Un des plus anciens villages de la Séquanie.
La Croix-qui-vire, les Pierres-Levées, le ruisseau la Bleine,
rappellent l'existence du culte druidique à Choisey.
Nombreux vestiges gaulois et romains.
Fut le siège d'une seigneurie.
Eglise remarquable.
Voy. Parthey.
Ressortissait du bailliage de Dole.
Ce terr., traversé par le canal du Rhône au Rhin, donne toutes espèces
de produits.
A 5 kil. de Dole ; à 53 kil. de Lons-le-Saunier.
Château
de Parthey
Parthey, sect. et par. de Choisey, 30 hab., 5 mais., 5 mén.
Etait le siège d'une seigneurie relevant de la chàtellenie de Dole.
Ancien château, célèbre par ses apparitions merveilleuses au XVIIe
siècle.
Ressortissait du bailliage de Dole.
Voy. Choisey.
Antiquités gallo-romaines.
Fut détruit par les armées de Louis XI.
Saint-Ylie
Ylie (Saint-), dans la plaine, comm. du cant. et du bur. de poste de Dole, percep. de Foucherans.
Égl. parois., voc. sainte Madeleine.
Le territoire de cette commune est traversé par le canal du Rhône au Rhin ; un rideau de beaux peupliers en dessine le cours.
312 hab.. à la pers., 41.
Surf, terr., 137 hect. 65 ares.
Rev. imp., 6,939fr. 63 c.
Cont. fonc. en princ.,622 fr.
31 mais., 37 mén.
Anc. tit,, 1145.
Alt., 223 m.
La Croix du bon repos, primitivement appelée Pierre qui vire, est un vestige du culte druidique.
Etait traversé par la voie de Chalon à Besançon.
St-Ylie ou St-Hilaire est un village antique qui possédait déjà, au IXe siècle, une chapelle dédiée à Ste-Madeleine.
Il doit son nom aux reliques de St-Hilaire qui y furent apportées par des religieux du Poitou fuyant devant les Normands.
Fut
possédé, dans l'origine, par l'abbaye de St-Martin d'Autun qui le
vendit, au XIIIe siècle, à Robert II, duc de Bourgogne ; il passa
ensuite à la maison de Savoie, puis releva de la seigneurie d'Ivory.
Le château
primitif fut brûlé par la Trémouille en 1477 ; le prince de Condé y
établit son quartier général en 1636 et St-Ylie fut alors incendié
accidentellement par des soldats. Ce village se relevait de ses ruines,
lorsqu'en 1647, un nouvel incendie le réduisit en cendres, ainsi que la
forteresse.
Le château moderne, situé au
milieu d'un beau et vaste domaine, renferme une bibliothèque d'une
composition nombreuse et remarquable et d'une grande valeur.
Le manoir de l'illustre Boyvin, conseiller au Parlement de Dole, qui possédait un fief à St-Ylie, est converti en une maison de ferme.
L'église fût reconstruite au XVIe siècle; elle renferme de remarquables peintures.
L'église primitive était enclavée dans l'enceinte des murs du château-fort.
Sol fertile.
Céréales, légumes, fruits, fourrages.
Vigne.
Elève de bestiaux, de chevaux.
Vente de laitage et de légumes à Dôle.
Belles carrières de pierres nuancées, semblables à celles de Damparis.
Sablières, gravières.
A 3 kil. de Dole ; à 54 kil. de Lons-le-Saunier.