Longwy, sur le Doubs

 

Longwy, sur le Doubs, rive droite, comm. du cant. et du bur. de poste de Chemin.

Ch.-l. de percep.

Egl. parois., voc. Assomption.

Subd. de pomp.

Un notaire.

Agent-voyer cantonal.

Foires : 18 avril, 29 septembre.

800 hab ; à la pers., 192.

Surf, terr., 1,644 hect. 54 ar.

Rev. imp. 29,757 fr. 34 c.

Cont. fonc. en princ, ,7.031 fr.

196 mais., 226 mén.

Anc. tit., 785, 930.

Alt., 191 m.

Longwy était une ville celtique, qui devint place d'armes sous les Romains ; elle donna son nom à une famille noble illustre et fut, à l'époque féodale, le centre d'une vaste baronnie.

A l'époque romaine, cette ville était divisée en trois parties : le Castellum, le Castrum et la Villa.

Cette dernière partie, non fortifiée, prit une grande extension et fut appelée Longus Vicus (longue rue).-

Etait située entre le Doubs et la grande voie romaine de Lyon au Rhin et traversée par un chemin allant de Dole à Chalon.

Un pont reliait Longwy à Chaussin et Asnans.

Vestiges nombreux de l'époque romaine.

Charte de franchises du XIIIe siècle.

Le château fut démoli en 1636, lors du siège de Dole.

Le Bourg-Dessous,qui était situé au Nord-Est du château, renfermait les halles, l'auditoire de la justice et était habité par les bourgeois, les officiers de justice, les marchands et les juifs ; il était clos de palissades, fermé par des portes avec pont-levis, et entouré d'un fossé alimenté par le Doubs.

La Ville, au sud-ouest du château, renfermait l'église paroissiale, le prieuré et l'hôpital, et était habitée par des cultivateurs mainmortables, corvéables et taillables.

 

Le fief de mairie des Jousserots était possédé héréditairement par une famille noble.

Ressortissait du bailliage de Dole.

 

Entre les Jousserots et la route de Dole à Chalon, existait le village de la Buchaille qui fut complètement détruit en 1636.

Fut ruiné par les Barbares du IIIe au Ve siècle, ravagé en 1365 par une bande de Routiers, puis pendant les guerres de Louis XI et en 1582 par les protestants.

Fut brûlé en 1636 et inondé en 1840.

Ancien prieuré remontant à 930, devenu rural au XIIIe siècle, détruit en 1636.

L'église est très-ancienne.

Fut chef-lieu de canton de 1790 à 1801.

Belle et riche commune dans la plaine; sol fertile en légumes et dont on exporte les produits en céréales.

Elève de bétail de toutes espèces, spécialement de la race chevaline.

Sablières.

Pâturages immenses.

Charronnage.

Commerce sur les vins.

Pèche du Doubs.

Gibier d'eau.

A 5 kil. de Chemin ; à 20 kil. de Dole ; à 41 kil. de Lons-le-Saunier.

(A. Melcot 1885)